Sous le gémissement du vent puissant,
hurlant couverte de neige,
la Poésie gèle dans la chambre de l’Inspiration,
gigantesque dans ses furies
l’Hiver est là,
empereur du Froid et son propre serviteur.
La petite Poésie est près de lui
secouée,
subjuguée par le tyran.
Mais devant les ports
le Printemps affable
avec douceur caresse
touche les fenêtres de cristal
et la chambre de l’Inspiration s’offre à la Poésie
elle-même —
— la Poésie chante
et enchante
et l’Hiver,
à pas de loup s’en allant,
demande doucement :
« Laisse-moi rester ici
juste un peu
pour t’écouter… »
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